Islande 2013 : Jour 4
Jour 4 : Emstrur – Alftavatn
Une nuit merdique donc. Totalement !
J’ai de la fièvre et je ne me sens pas bien du tout. La position allongée m’étouffe. Une bonne nuit de merde ! Je récupère un peu, mais je ne me suis pas endormi avant 1h du matin …
Au matin, je me sens quand même un peu reposé. La veille, on avait parlé de faire une journée de pause à Emstrur pour que je me repose, mais en regardant la carte, je vois qu’il n’y a que 16 km de marche à faire et les 2/3 dans un désert plat. Ça doit pouvoir le faire.
On prend le petit dèj, on range les affaires, un salut aux strasbourgeois, et hop on est parti à 9h15. J’ai beau avoir mal dormi, je me sens quand même en forme !
On trace pendant 2h, doublant rapidement un groupe (celui au barbecue !) parti avant nous, mais qui ne porte qu’un petit sac à dos, des feignants qui se font transporter tout par 4×4 (j’aime pas ce mode de marche vous l’aurez compris) puis on fait une petite pause.
Durant cette pause, on se fait dépasser par une jolie randonneuse, qui a un grand sourire quand elle entend le mot « chocolat », pas de doute, on est tombé sur une gourmande française !
On repart ensuite à un bon rythme et on arrive à notre premier guet de la journée, pile poil quand deux petites françaises sont en train de se préparer pour traverser le dit guet en culotte. Voila qui réchauffe le coeur 🙂 Plus costaud que celui de la veille, il est aussi plus froid ! On le traverse tout de même assez facilement, même si Jérôme, avec ses petites jambes a plus de mal, puis on papote avec les petites françaises pendant qu’on se rhabille.
On continue à tracer, enfin surtout Jérôme, moi je commence à fatiguer, mais surtout à avoir faim ! On a terminé la portion plate, et on va donc avoir un peu de relief désormais, jusqu’à la fin du trajet. Rien de bien méchant, mais suffisant pour me rappeler que je crève la dalle. Arrivé au second guet, on se prend la tête, du coup il trace en mode bougon pendant que je me rhabille.
Durant une demie heure, je rumine mon énervement (classique chez moi), parce qu’il n’a pas voulu s’arrêter au premier refuge qu’on a croiser pour manger. Il m’envoie chier en disant que je ne fais que râler depuis 2 jours (ce qui n’est qu’un peu exagéré vu ma bronchite carabinée). Prise de bec stupide due à la fatigue, ça ne durera pas trop longtemps.
Dernier relief, puis on a le refuge en vue !
Il reste un dernier guet à passer, mais en regardant bien, pas besoin de se déchausser. On a des chaussures goretex, il faut bien qu’elles servent ! Pendant qu’un couple fini de se déchausser sans avoir étudié le passage, je repère endroit plus large et moins profond, et hop c’est parti ! Le pantalon est un peu mouillé, mais les pieds sont secs ! Le couple nous regarde, blasé. héhéhé !
On est donc arrivé à Alftavatn, et y’a pas à dire, c’est vraiment mignon comme coin. On est en plus arrivé tôt, les deuxièmes à monter notre tente (dans la soirée, il y en aura une trentaine) dans la zone de camping (prés de la cabane à gauche sur la photo juste au dessus).
Les tentes montés, on mange un bout, enfin ! Un peu plus et j’étais obligé de manger mon coéquipier … J’essaye ensuite de faire un somme, bah oui, on est arrivé tôt, autant se reposer 🙂 Je tourne, je tourne, puis je fini par dormir. Pendant ma sieste, pas mal de monde arrive au camping et les tentes se montent de toute part, notamment Yannick et Marion, les strasbourgeois, qui ont monté leur tente juste à coté.
J’émerge doucement, et je profite du paysage. C’est vraiment un endroit magnifique, reposant. C’est vraiment cool d’avoir pu arriver tôt au final et de pouvoir se reposer tranquillement tout l’après midi. Jérôme étant parti se balader, je fais un petit tour du refuge et du lac. Je tombe sur un groupe de français qui m’apprend que le refuge du lendemain est lui aussi bien entouré de neige. Super, on va encore devoir doubler.
Yannick était monté au sommet de la montagne qui domine le camping, Jérôme décide de l’imiter pendant que je parle au groupe de français. Ils sont partis de Myvatn 12 jours plus tôt avec des sacs de 28 kg au départ ! De grands malades !
Petit repas tranquille le soir, puis on va se faire une balade digestive au bord du lac. Allez hop, au dodo. Comme depuis le premier jour, nuit infernale. Je crois qu’en m’étouffant à force de tousser, j’ai du réveiller tout le camping. Encore que les ronflements de Jérôme m’aient bien concurrencés ! Au final, je dors de 1h à 7h du mat, pas si mal !
Trace de la journée
Vous pouvez désormais trouver la trace sur wikiloc en cliquant ICI.
- Longueur de l’itinéraire : 16.6 km
- Denivelé positif cumulé : 377 m
- Denivelé négatif cumulé : 308 m
- Altitude maxi : 610 m
- Altitude mini : 466 m