Japon 2014 – Jour 3 : Sumos !
Ueno, Ryōgoku
La nuit aurait pu être bonne, si un moustique n’avait pas franchi les défenses et réveillé madame. Qui dit madame réveillée à 3h par un moustique, dit que je suis obligé de me lever à 3h20 pour tuer cet affreux suceur de sang (3h21, il ne reste qu’une tâche de sang sur un mur et je peux me recoucher). C’est dur la vie d’humble chevalier !
Du coup, nuit moyenne, donc on reste au lit jusqu’à 10h du matin (faut dire qu’on commence à peine à se caler aux heures japonaises aussi). Cette pseudo grasse matinée met à mal notre programme prévu pour le matin. Pas grave, on est en vacances. Petit déjeuner à base de viennoiseries un peu lourde, puis on récupère notre JR Pass dans la gare de Ueno.
Ensuite, on se débrouille tant bien que mal pour acheter des billets pour nous rendre à Ryogoku où on a prévu d’acheter des billets pour le tournoi de sumos qui se déroule à Tokyo pile quand nous y sommes ! (une sacrée chance !). Heureusement pour nous, il reste des places. 5100¥ par personne pour toute la journée. Soit un peu moins de 40€ pour assister toute la journée au sport national, pas si cher que ça finalement.
On achète nos tickets, et on rentre dans cette belle enceinte de 14000 places. Elle est plutôt vide quand nous arrivons, mais ce n’est pas plus mal. On trouve nos places et on commence à regarder les sumos combattre. A ce moment de la journée, seuls les débutants combattent, le niveau n’est pas exceptionnel, mais cela nous permet de nous familiariser avec ce sport, ses règles et le protocole. On grignote un morceau dans un des restaurants de l’arène (pour moi des Takoyaki évidemment !) puis on se rend compte qu’on doit laisser nos place, nous n’étions pas dans la bonne aile !
La salle se remplit au fur et à mesure, et vers 14h20, on a le droit à une petite cérémonie avec des sumos d’un meilleur niveau. C’est ensuite eux qui combattent, et effectivement, ça commence à être bien sympa.
Au milieu de l’après midi, la salle est presque pleine, et pour cause, les meilleurs sumos vont commencer à combattre ! Plus le niveau augmente, plus le rituel d’avant combat se complexifie. Les combattants se purifient désormais 3 fois avec du sel avant de se battre. L’ambiance commence à monter et les combats deviennent plus intéressants. Et ça va crescendo jusqu’au 2 plus gros combats du jour qui se révèlent décevants. Le public est à fond, l’ambiance énorme, mais les deux combats durent respectivement 10 et 15 secondes… En même temps opposer un top sumo avec 8 victoires sur le tournoi contre un sumo avec 0 victoire, il ne faut pas s’attendre à des miracles.
Voici quelques vidéos pour vous faire une idée :
Retrouvez toutes mes vidéos de ce tournoi en suivant ce lien vers youtube.
Notre après midi dans l’antre des sumotoris se termine donc. On prend alors la direction de Akihabara voir à quoi ressemble ce quartier tant vanté sur les sites de geeks. Mouais, bof … Okay, ça à l’air un peu fou, y’a des boutiques partout, et si on fait l’effort pour monter dans chaque étage (où se cache des boutiques), ça peut être sympa, mais franchement, avec tout le foin qu’on nous en fait je suis assez déçu. A mon avis, pour vraiment apprécier, faut être à moitié otaku, à moitié collectionneur de figurines.
Après une petite balade, on décide de se poser dans un des restos du routard. On a du mal à le trouver, y’a bien un resto à l’adresse indiqué, mais les caractères japonais du routard et de la devanture ne son pas les mêmes. Après avoir demandé à des flics où se situe le resto (à 2 mètres derrières eux quoi :p), on fini par y rentrer. Grosse déception ! Repas pas terrible, et des gens qui fument dans le resto (on a perdu l’habitude de ça en Europe !). Retour à Ueno dans notre petit ryokan pour une bonne nuit de récupération.